1. Indemnité complémentaire au RCC

Les personnes bénéficiant du régime de chômage avec complément d’entreprise (RCC) ont droit à une allocation de chômage mensuelle à charge de l’ONEM. En outre, ils reçoivent une indemnité complémentaire à charge de l’employeur ou d’un fonds social.

En application de la CCT n°17, le montant de cette indemnité complémentaire peut, lui aussi, être révisé par le CNT au 1er janvier de chaque année, et ce en fonction de l’évolution salariale.

Cependant, sur son site internet, le CNT informe également qu’aucun coefficient de revalorisation à l’indemnité complémentaire au RCC ne doit être appliqué au 1er janvier 2019.

 

  1. Indemnité complémentaire pour travail de nuit

Les travailleurs âgés peuvent demander de passer définitivement du régime de travail de nuit au régime de travail de jour. Cette mesure est applicable :

  • à tout travailleur âgé d’au moins 50 ans, ayant effectué des prestations de nuit pendant au moins 20 ans, et dont l’inaptitude au travail de nuit est reconnue par le médecin du travail pour des raisons médicales sérieuses
  • à tout travailleur âgé d’au moins 55 ans et ayant effectué des prestations de nuit pendant au moins 20 ans.

Lorsque l’employeur ne peut pas inclure ce travailleur dans un régime de jour et que le contrat de travail a été rompu, le travailleur concerné a droit à une indemnité mensuelle complémentaire à charge de son employeur, et ce durant 5 ans.

En application de la CCT n°46, le montant de l’indemnité complémentaire peut être revalorisé au 1er  janvier de chaque année par le CNT, et ce en fonction de l’évolution salariale.

Cependant, sur son site internet, le CNT informe qu’il a été décidé de ne pas appliquer de coefficient de revalorisation à l’indemnité complémentaire pour travail de nuit en 2019.

 

Source : www.cnt.be, montants conventions collectives de travail.

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