Le vendredi 14 décembre 2018, des actions en front commun syndical seront organisées pour contester la politique de fin de carrière (pensions, RCC, crédit-temps fin de carrière) et pour revendiquer un véritable accord interprofessionnel prévoyant la possibilité d’augmenter les salaires bruts dans les secteurs.

 

Cette action peut entraîner l’absence d’employés dans certaines entreprises.

 

Les syndicats considèrent cette journée comme une journée de grève pour laquelle ils paient une indemnité de grève aux employés qui subissent une perte de revenu en raison de leur participation à l’action.

 

Les employés qui ne se présentent pas ne prestent pas leurs heures de travail. Par conséquent, en tant qu’employeur, vous ne leur devez aucun salaire, à moins que vous autorisiez qu’ils prennent un jour de vacances ou de repos compensatoire pour couvrir la perte de salaire.

 

Les travailleurs qui ne peuvent pas entamer ou continuer leur travail en raison d’une grève dans l’entreprise ou sur son terrain n’ont pas droit au salaire dès lors que l’action de grève est considérée par l’employeur comme un cas de force majeure.

 

Pour les grèves reconnues par le comité de direction de l’ONEM, il existe éventuellement la possibilité d’accorder des allocations de chômage temporaires à ceux qui avaient l’intention de travailler. Cependant, les employés concernés ne peuvent pas appartenir à l’unité de travail dans laquelle se trouvent des employés en grève et ils ne peuvent pas avoir d’intérêts à satisfaire les exigences des grévistes.

 

 

Si vous avez des questions ou si vous souhaitez plus d’informations à propos de cet article, contactez notre service juridique.